Viéra Veena, Viéra Rava, et caetera

Bienvenue dans ce nouvel article de la série « Raconte moi Eorzéa » dédié aujourd’hui aux Viéra, une race aux longues oreilles lagomorphes introduite avec l’extension Shadowbringers pour les femmes et Endwalker pour les hommes. La race possède des modes de vie ainsi que des coutumes tout à fait charmantes. Commençons tout de suite à dresser le portait de la race ainsi que de ses deux ethnies, les Veena et les Rava.

Quelques généralités

Que l’on parle de Veena ou de Rava, les Viéra vivent majoritairement en Ilsabard à quelques exceptions près. On les trouvent notamment dans la région de Dalmasca où le nom « Viéra » signifie Peuple de la Forêt, un nom reflétant parfaitement le mode de vie de la race dans son ensemble. Avec ses membres pouvant facilement atteindre le vénérable âge de 250 ans, elle est  la race ayant la longévité la plus longue de toutes les races connues d’Aetherys à l’heure actuelle.

Les Viéra vivent regroupés en villages cachés aux frontières bien gardées pour les étrangers. Ces villages sont constitués de femmes et d’enfants dont le sexe n’est connu que vers l’adolescence. A partir de là il y a deux possibilités:

– soit le jeune adulte est de sexe masculin et il devra partir avec un Viéra mâle pour débuter son initiation au rôle de gardien.

– soit elle est de sexe féminin et son rôle sera de préserver le mode de vie Viéra, à savoir l’élimination de menaces de faible ampleur et l’entretien de la forêt au travers de diverses tâches.

On estime qu’entre 70 et 80% de la population Viéra est de sexe féminin, ce qui fait que les hommes sont plutôt rares au sein de la race. Il est également admis que leur rôle de gardien va de pair avec un taux de mortalité accru, ne serait-ce que pendant l’entraînement de l’aspirant gardien Viéra mâle qui est volontairement ardu afin qu’il sache se débrouiller seul en toutes circonstances. La reproduction se fait en général tous les 3 à 5 ans pour les mâles, ce qui permet de faire perdurer les divers clans.

Une autre particularité tient au fait que les Viéra de sexe féminin sont plus grandes que leurs homologues masculins, offrant à ces derniers une plus grande facilité dans le fait de se dissimuler dans la nature.

Les deux ethnies respectent le Vert-mot, un ensembles de codes et règles destinés à protéger leur mode de vie, il régit jusqu’à leurs noms qui peut être sylvain ou citadin en fonction de leurs choix. Les Viéra peuvent effectivement choisir de quitter leur mode de vie ancestral pour ne plus jamais regarder en arrière. Une autre estimation fait état d’un taux de représentation de 5% de Viéra seulement ayant abandonné leur mode de vie pour vivre au sein du royaume de Dalmasca ou ailleurs.

Les Viéra Rava

Si d’aventure vos pas vous conduisaient à l’orée de la jungle de Golmorre, il se pourrait que rencontriez un représentant de l’ethnie Rava. Ce serait peut-être la dernière chose que vous ferez, selon la façon dont vous vous comportez sur ces terres que les Rava considèrent comme sacrée. L’ancien royaume de Dalmasca en sait quelque chose à ce sujet au vu des nombreux conflits l’opposant aux Rava. Mais ces derniers s’en sont toujours tenu au statut quo.

Du reste, les Rava arborent des couleurs de peau dans des tons chauds, adaptés au climat de la jungle ainsi qu’à sa végétation. Elle leur permet également de se fondre dans le décor et passer inaperçu aux yeux des intrus qui viendraient souiller la jungle.

Bien entendu, tout contact avec l’extérieur leur est impossible comme le dit le Vert-Mot, préférant la quiétude de la jungle aux troubles du monde moderne.

Les conventions et règles de nommage chez les Viéra

Fortement inspirés des noms Scandinave où les « j » se prononcent comme des « i », il est important ici de noter que les noms Viéra comprennent deux grandes familles : les noms Sylvains et les noms Citadins. Si le premier est une identité quasiment secrète car elle dépends du Vert-Mot et donc du caractère sacré des terres sur lesquelles le nom est porté, les noms citadins sont plus généralistes et globalement « à la carte », signifiant qu’un nom citadin peut prendre la forme d’un adjectif, un nom de fruit ou tout autre nom emprunté à d’autres races. Voyons un peu quelles subtilité réside encore dans la convention de nommage.

Aussi, pour ce qui est des prénoms Sylvains pour hommes et femmes, nous allons avoir des noms comme Petra, Sonja, Qestra ou Shara.

Rava Homme

Accrochez-vous car dans le cas des hommes Rava, ça se complique un peu. Reprenons un instant le concept de gardiens qui veut que les hommes adultes protègent village et forêt. Il existe un concept d’harmonie pas si étranger que ça au concept d’harmonie élémentaire en Aetherys et qui nous dit que les polarités Astrales et Ombrales sont représentées par les mots Djt signifiant Céleste et Rehw pour Terrestre. Maintenant chaque élément possède également sa propre appelation : Nong pour la glace, Marouc pour l’eau, Bidit pour le vent, Dvre pour la foudre, Gilda pour le feu et Setlas pour la terre. La superstition Rava veut qu’un au moins un porteur de chacun des douzes patronymes soit en vie pour que le village soit véritablement considéré comme protégé ! 

Ajoutez à ça une véritable notion de fratrie entre chaque hommes Rava d’un même pôle ou d’un même élément et vous avez un portrait d’ensemble des patronymes Rava.

Veena Homme

La charmante coutume Veena lorsqu’il s’agit de donner un patronyme aux hommes est le reflet exact du climat neigeux de Skatay, aussi, les hommes qui sont également des gardiens on le rappelle, portent des noms en rapport avec la forme bien particulière d’un cristal de neige à la différence près qu’il existe tellement de dénomination que la liste recensant les noms de cristaux de neige n’est pas exhaustive. Nous avons donc des cristaux en aiguille (Sjadar), en fourreau (Jgne), en colonne (Monna), en bouclier (Huorl), en éventail (Orned), en canon (Qufis), en pique (Foixe), en canne (Ubmua), en tambour (Copih), en os (Rawbe), en plume (Phiiteh) et en nuage (Gahje) suivi du suffixe -wesv signifiant protecteur.

Quelques visages connus

Lilja Sjasaris

Viera Rava de 19 ans originaire de Rabanastre, ses talents d’ingénieure l’ont conduite aux Forges de Garlond et on peut notamment la retrouver dans l’histoire de Bozja.

Le mot de la fin

Ajoutée en même temps que les Hrothgar mâle, les Viéra possèdent une histoire et des coutumes tout à fait intéressantes qui montre notamment pour les hommes que certains concepts d’éléments peuvent être interprêtés de diverses façon par des cultures différentes !

Quoiqu’il en soit, ne manquez pas le prochain article de Raconte moi Eorzéa pour toujours plus de lore sur Final Fantasy XIV !